L’île de Brac, randos, plages, oliviers et bateau facétieux.

Quid depuis le rugby ?  hé bien, il ne pleut plus et il fait enfin beau et chaud !

Nous sommes partis sur l’île de Brac au large de Split. L’île est vraiment magnifique et fort quiète. Après un petit passage à Milina, nous décidons de poser nos pénates et Boombo dans le petit village de Sutivan. C’est de là que nous allons randonner chaque jour à la recherche de criques et de petites anses qui abritent toutes des petits ports croquignolets où quelques bateaux de pêche se balancent au soleil (bon il arrive parfois qu’un bateau de croisière vienne gâcher le paysage…)

Les randos traversent des oliveraies, quelques vignes et des pinèdes, deux ânes fort bien élevés nous font un petit bout de chemin, bref tout ceci est bien bucolique. Nous profitons aussi des plages, certaines naturistes et d’autres non. L’eau est très claire et encore suffisamment douce pour nous permettre de nous baigner.

Sutivan

Trois jours donc de ballades et de farniente, nous serions bien restés (comme à Cres, mais il faut bien avancer vers la suite du voyage).

Ce matin, nous devons donc prendre le bateau pour rejoindre le continent à Makarska. Mais nous sommes en Octobre et il n’y a plus beaucoup de bateaux, nous avons le choix entre 6h30, 11h ou 15h30. Nous décidons de prendre celui de 11h pour avoir ensuite le temps de rejoindre Dubrovnik avant la nuit (qui tombe très tôt ici).

Pour une fois, on anticipe et on s’organise car le ferry est de l’autre côté de l’île, donc réveil 7h, rangement du bazar et du Boombo et départ sans petit déjeuner pour Sumartin ( on se dit que c’est plus sur de le prendre là-bas). On avait vraiment beaucoup anticipé car nous arrivons au Ferry à 8h30 ! le bureau de la compagnie est fermé et d’après l’écriteau ouvre à 9h, donc nous en profitons pour prendre une petite collation. Retour au bureau de la compagnie à 9h30 et c’est toujours fermé, on décide de se mettre dans la file des véhicules pour le ferry (il y en a 4 ou 5 devant nous) et d’attendre patiemment l’ouverture. Quelques personnes commencent à faire la queue devant la porte, mais on se dit qu’il y a peu de monde et qu’il y a de la place pour tous.

Selca

Le monsieur qui vend les billets arrive enfin (style 10h), nous allons tranquillement acheter nos places et là surprise pour la première fois, ce n’est pas la place du véhicule dans la file d’attente qui compte ! Il nous dit que le bateau de 11h est complet et nous vend des billets pour celui de 15h30 ( tout en nous disant que si par hasard, il reste de la place sur celui de 11h, les billets seront valables), c’est la première fois qu’il est question de l’heure du bateau en achetant les billets et apparemment il y a des réservations….Je ne sais pas comment ont fait les autres pour savoir que ce bateau là justement, il fallait le réserver ! Bon on n’est pas contents parce que quand même on s’est levés super tôt, on n’a pas pris de petit dej, le bureau n’était pas ouvert à l’heure, après on ne s’est pas précipité parce qu’il n’y avait pas grand monde.

C’est un peu le bazar parce que dans chaque file il y en a qui ont le bon billet et d’autres le mauvais, mais l’embarquement démarre, on espère, mais le bateau se rempli vite et nous on reste sur le côté.

Le marin nous fait avancer, puis à nouveau attendre, là nous pensons vraiment que c’est cuit, mais je vois des personnes qui parlementent avec les gens de l’équipage et du coup j’y vais aussi et je négocie en argumentant que nous étions là à 8h , que le bureau était fermé et que notre Boombo est très petit et qu’il y a bien une petite place pour lui. Ils font encore monter deux petites voitures et le gars (qui doit en avoir marre de m’avoir dans les pattes à lui raconter n’importe quoi dans un anglais déplorable) me demande : « Which truck ? », je lui montre Boombo et il fait signe à Gilles de reculer pour monter à bord. C’est gagné, Boombo est monté le dernier, au ras de la passerelle basculante !!!

Boombo

On allait quand même pas rater le bateau parce que y a des gens bizarres qui pensent à réserver des places…

Pour rejoindre Dubrovnik, nous longeons la côte qui est toujours aussi magnifique et nous traversons le delta de la Mala Neretva où le paysage se transforme complètement : les oliveraies font place aux vergers et la route est parsemée de vendeurs de fruits et légumes (c’est la première fois que nous voyons cela en Croatie).

Ensuite nous empruntons le tout nouveau pont de Peljeski (2km5) qui permet d’éviter le passage en Bosnie Herzégovine.

Un Verger des Balkans

Nous voici à Dubrovnik pour deux jours.

3 réflexions au sujet de “L’île de Brac, randos, plages, oliviers et bateau facétieux.”

Laisser un commentaire